Le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a récemment intensifié la pression sur l’Iran en appelant à des inspections américaines directes de ses installations nucléaires, y compris les sites militaires. Cette demande intervient alors que les négociations sur le programme nucléaire iranien connaissent de nouveaux retards.
Des exigences renforcées de la part des États-Unis
Lors d’une interview accordée à Fox News, Rubio a déclaré que l’Iran devait cesser toute activité d’enrichissement d’uranium, mettre fin au développement de missiles à longue portée et arrêter son soutien aux groupes terroristes et aux Houthis au Yémen. Il a souligné que l’Iran devrait importer de l’uranium enrichi pour ses besoins civils, plutôt que de le produire localement, afin de prévenir toute tentative de fabrication d’armes nucléaires.
Des tensions croissantes dans les négociations
Les pourparlers prévus à Rome ont été reportés, un responsable iranien indiquant que la nouvelle date dépendrait de l’approche des États-Unis. Rubio a averti que si aucun accord n’était conclu, des actions militaires pourraient être envisagées par l’administration Trump. L’Iran, de son côté, insiste sur son droit à l’enrichissement d’uranium dans le cadre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et nie toute intention de développer des armes nucléaires.
Une impasse persistante
Les exigences de Rubio, notamment l’accès des inspecteurs américains aux sites militaires iraniens, représentent un point de friction majeur. Téhéran a toujours refusé de permettre de telles inspections, considérant cela comme une atteinte à sa souveraineté. Cette position ferme des deux parties laisse présager des négociations difficiles à venir.
La situation actuelle souligne les profondes divergences entre les États-Unis et l’Iran concernant le programme nucléaire iranien. Les prochaines étapes dépendront de la capacité des deux nations à trouver un terrain d’entente, tout en prenant en compte les préoccupations de sécurité régionales et internationales.
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