Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a annoncé jeudi que l’Union européenne travaille sur un nouveau paquet de sanctions à l’encontre de la Russie. Cette initiative vise à répondre au refus persistant de Moscou de mettre en place un cessez-le-feu en Ukraine. Les Européens souhaitent coordonner ces mesures avec les États-Unis pour renforcer leur efficacité.
Une coordination transatlantique renforcée
Jean-Noël Barrot a précisé que ce 17e paquet de sanctions européennes serait élaboré en concertation avec les États-Unis. Il a indiqué s’être entretenu avec le sénateur républicain Lindsey Graham, qui a récemment proposé un durcissement des sanctions américaines contre Moscou. L’objectif est d’harmoniser le contenu et le calendrier des mesures des deux côtés de l’Atlantique.
Des sanctions en réponse au refus de cessez-le-feu
Cette nouvelle série de sanctions vise à faire pression sur la Russie pour qu’elle accepte un cessez-le-feu en Ukraine. Malgré les appels répétés de la communauté internationale, Moscou continue de rejeter toute trêve, prolongeant ainsi le conflit et ses conséquences humanitaires.
Des mesures ciblées en préparation
Bien que les détails du paquet de sanctions ne soient pas encore finalisés, il est probable qu’il inclue des restrictions supplémentaires sur des secteurs clés de l’économie russe, ainsi que des mesures ciblant des individus et des entités impliqués dans l’effort de guerre. L’Union européenne et les États-Unis cherchent à maximiser l’impact de ces sanctions tout en minimisant les effets collatéraux sur leurs propres économies.
La préparation de ce nouveau paquet de sanctions témoigne de la détermination des Européens à répondre fermement à l’agression russe en Ukraine. En coordonnant leurs efforts avec les États-Unis, ils espèrent accroître la pression sur Moscou pour qu’elle engage des négociations en vue d’un cessez-le-feu durable.
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