Il fait toujours la une. Et pas seulement à cause de ses procès. Donald Trump, favori des primaires républicaines, pourrait bien reprendre le pouvoir en novembre. Pour certains électeurs, c’est une revanche. Pour les marchés ? C’est une sueur froide qui commence à monter.
Un président imprévisible, version 2.0
En coulisses, beaucoup s’en souviennent : guerre commerciale avec la Chine, tweets qui font tanguer les bourses, attaques contre la Fed… Le premier mandat de Trump n’avait rien d’un long fleuve tranquille pour l’économie. Et aujourd’hui, il ne cache pas ses intentions : frapper plus fort. Encore.
“Il veut taxer massivement les importations. Pas 10 %, 60 % sur certains produits chinois.” Le chiffre circule déjà dans les cercles économiques. Et il inquiète. Car une telle mesure, en pleine inflation, pourrait faire exploser les prix à la consommation.
Les investisseurs en mode pause
Officiellement, personne ne panique. Officieusement ? Certains commencent à bouger leurs pions. “On regarde de près les élections. On évite de trop s’exposer au dollar pour l’instant.” Ce genre de phrase, on l’entend de plus en plus dans les salles de marché.
Car ce n’est pas juste la politique commerciale. Trump veut aussi remanier la Fed, alléger les contrôles bancaires, casser les accords climat. Tout un programme. Mais un programme que les marchés n’ont pas oublié.
Un danger ou une relance brutale ?
À droite, certains analystes y voient une chance de relancer l’industrie américaine. Moins de régulation, plus de “protectionnisme offensif”. Mais ça pourrait aussi déstabiliser le commerce mondial. Et la dernière fois, ça n’avait pas vraiment profité aux ménages américains.
Ce qui est sûr ? C’est que les entreprises se préparent déjà à l’éventualité Trump. Pas en criant au loup. Mais en serrant les rangs. Comme avant un orage qu’on voit venir… sans savoir s’il va éclater ou passer à côté.
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